Amateurs de whisky tourbé, je vous présente aujourd’hui l’Ardbeg Galileo… Le fameux whisky que l’on a envoyé dans l’espace afin d’étudier l’impact de la gravité sur sa maturation. Enfin, celui que vous pourrez boire n’a pas été dans l’espace hein, il s’agit ici juste du même whisky qui a été embouteillé pour célébrer cet évènement peu banal. Vieilli en ex-fûts de bourbon (premier remplissage) et de Marsala, il titre à 49%. Alors, est-ce qu’il va nous emmener vers l’infini et au-delà? On voit ca tout de suite.
Nez: On démarre en douceur avec le côté fumé de la tourbe et de légères notes salines au nez. Bref, la tourbe n’est pas aussi envahissante que ce à quoi Ardbeg nous a généralement habitué. Une petite touche fruitée, en étant plutôt sur les agrumes, avec une pointe de vanille. Vraiment très doux, ca risque peut-être de décevoir les amateurs habituels qui recherchent quelque chose de plus… Ben de plus Ardbeg.
Bouche: Là encore quelque chose d’assez inhabituel pour cette distillerie, d’un côté on a la tourbe un peu plus présente qu’au nez et plus typique (et plus qui pique) et d’un autre à nouveau un mélange de fruits… Sans que le tout se mélange vraiment, les agrumes et les prunes semblent un peu faire chambre à part. C’est agréable en soi mais ca manque d’équilibre et le mariage n’est pas totalement réussi (bah oui, quand on fait chambre à part, ca n’aide pas). On finit avec des notes de charbon de bois. C’est… déconcertant.
Finale: Moyenne à longue, toujours sur les agrumes, plutôt le citron. Des notes salines et cendrées.
Note: 85/100
Avec ce whisky, Ardbeg a tenté une expérience sur Terre aussi mais je suis un peu mitigé quant à son résultat. Ce n’est pas désagréable, ils ont le mérite d’avoir tenté une nouvelle approche pour nous proposer quelque chose de différent, mais je préfère malgré tout leurs « classiques » plus couillus. Et c’est un mec qui ne rafole pas plus que ça de la tourbe qui le dit… mais bon, quitte à boire un Ardbeg, autant en boire un bien tourbé. C’est ce qu’ils font de mieux.
Sorti en 2012, dans une édition de 15.000 bouteilles, ne comptez pas trop trouver l’Ardbeg Galileo à moins de 250€.
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