Le Springbank Local Barley c’est un peu comme un Graal annuel pour les amateurs du genre. Âgé de 8 à 10 ans, affichant un degré d’alcool assez élevé (ici 55.6%), avec un nombre de bouteilles variant entre 8.500 (comme ici) et 9.500 bouteilles… il est chaque année proposé à un rapport qualité/prix défiant toute concurrence. Pour une fois, ce 10yo est proposé en version Oloroso Sherry Cask. On était nombreux à l’attendre. Pas de bol, sold out dès sa sortie, comme souvent. Les spéculateurs le remettaient en vente le jour même jusqu’à plus de 700€ au lieu de 115€. À quel point cela vaut-il le coup? On voit ça tout de suite 😉
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Whisky tourbé
C’est parti pour la dégustation d’un petit Islay mystère 25 ans d’âge mis en bouteille par That Boutique-y Whisky Company. Un single malt titrant à 48,7% dans une édition limitée de 3.124 bouteilles. Il s’agit du 2ème embouteillage de leur série d’Islay mystère et, comme pour le premier, les spéculations vont bon train… Sans au final avoir la moindre certitude quant à la distillerie d’où est issu ce whisky. Le mieux étant de se faire une idée par soi-même, c’est parti pour les notes de dégustation 😀
J’avais hâte de (re)déguster ce Littlemill 1988 Hunter Laing Old & Rare (parce qu’il m’avait plu mais je n’avais pas pris de notes la première fois) 😀 Le Littlemill, c’est souvent un synonyme de plaisir (coupable), surtout qu’il s’agit d’une distillerie de qualité fermée depuis plusieurs années… Avec de belles pépites à son actif. Le prix de ses bouteilles a fortement et logiquement (mais aussi malheureusement) fort augmenté… Celui-ci fait partie de la Platinum Collection qui compte quelques fameuses bouteilles, pas toutes d’égale qualité mais je n’ai jamais été déçu jusqu’ici 😀 Il s’agit de plus d’une édition extrêmement limitée, à 75 bouteilles seulement, et affichant 53.5% d’alcool (fût n°HL14552, second remplissage). Je m’attends forcément à un bon plaisir fruité, et un minimum « couillu », voyons donc cela 😛
Pour le moins habitué à l’Edradour, mais plutôt en dark sherry cask strenght, je pars ici à la découverte de l’Edradour 2006 Bourbon Decanter. On le vend comme ayant été composé à partir de quelques-uns des meilleurs anciens fûts de bourbon de la distillerie. L’assemblage titre à 59,2% ce qui est assez conséquent, mais force ne veut pas forcément dire caractère… 😛
C’est parti pour la découverte de cet Highland Park Dragon Legend! Haaaa un petit HP ca faisait longtemps! Ok, ok, pour un amoureux du label tel que moi, il était plus que temps que je me penche sur cette bouteille sortie en 2017 (43.1%). Highland Park a quand même sorti quelques NAS sympas, j’espère qu’il en fera partie 😀
Un article sur le sujet arrivera plus tard mais, lors de mon séjour en Écosse (dont une découverte d’Edinburgh et ses incontournables avec ma compagne m’ayant offert ce superbe voyage pour mes 40 ans, merci Audrey!), j’ai eu le plaisir de découvrir le Bow Bar (notez-le déjà comme incontournable). Ce pub était renseigné dans notre guide comme ayant de bonnes bières (bof, pour la bière je peux conseiller mieux 😉 ) mais surtout une carte affichant plus de 300 différentes références de whisky. Que nenni, il y en avait plus de 400 je pense :p
Je m’orientais vers un Highland Park 40yo, bouteille impayable, et m’attendais à un prix élevé pour sa dégustation mais je voulais le goûter, juste le goûter, juste une fois… Sorry? 258£? Ok, i’ll try something else. Près de 300€ le verre de 3,5cl, faut pas déconner non plus… J’ai donc opté, pour me consoler, pour un Port Ellen 36 ans d’âge embouteillé par Gordon & MacPhail (46%, embouteillé en 2016 et à quand même 80£ le verre hein…). Mon premier Port Ellen, parce que ca aussi c’est devenu impayable… Hâte de goûter ça! 😀
En dégustation ce jour, je vous propose un fort sympathique Ardmore 20yo Old Malt Cask (49,3%), une collection que l’on doit à l’embouteilleur Hunter Laing. Il s’agit d’un single cask de whisky distillé en octobre 1996 et embouteillé en avril 2017 pour une édition limitée à seulement 278 bouteilles. J’ai trouvé assez peu d’infos sur cette bouteille mais, ma foi, ce qui compte avant tout c’est le plaisir qu’elle peut procurer 😀
L’Octomore 09.3 est un whisky affichant « à peine » 133 ppm (partie par million de phénols, échelle de mesure de la tourbe pour les non-initiés). À l’heure d’écrire ces lignes ceci en fait, à ma connaissance, un des whiskys les plus tourbés disponibles sur le marché (le plus tourbé restant le 08.3 affichant 309ppm, merci pour l’info Gaël 😉 ). Composé d’orge Islay de la ferme Octomore, il a été distillé et transvasé dans 134 fûts, essentiellement de second remplissage. Ok, je sais, ce qui vous intéresse avant tout ce sont ses notes de dégustation donc c’est parti :p
Puisque je me suis lancé dans les whiskies tourbés, je vous propose aujourd’hui les notes de dégustation du Port Charlotte heavily peated (10yo – 50%). Bon, le nom tend à faire penser que ca va envoyer du lourd; et avec un degré d’alcool déjà non négligeable, je me demande si j’aurai bien droit à une petit bombe tourbée… En tout cas ils ont des bouteilles avec une vraie identité graphique et on a l’impression de manipuler de bons vieux gros flacons d’apothicaire. Ce whisky 10 ans d’âge, affichant 40ppm, est une combinaison de 65% de first-fill Jack Daniel’s casks, 10% de second-fill Jack Daniel’s casks et 25% de refill French oak wine casks. Je vous laisse apprécier les notes 😀
Partons à la découverte du Paul John Select Cask Peated (55,5% – 2017), un whisky indien dont le label est un des plus réputés de ce pays avec Amrut. J’aurais tendance à dire que, pour ce que j’en ai goûté, le Paul John trouve ses plus belles expressions au travers de la tourbe. Paul John propose des whiskys de qualité mais à des tarifs bien plus élevés que son principal concurrent… Est-ce que cette bouteille vaut son prix? On voit cela avec les notes 😀