Je n’avais pas encore posté de notes pour un Longmorn, je le fais donc enfin ici avec le Longmorn The Distiller’s Choice (2016 – 46.0%). Longmorn est parfois méconnu des amateurs de whisky. Ses distilleries sœurs Aberlour et Glenlivet, appartenant à la même société, ont jusqu’à présent reçu beaucoup plus d’attention. Cependant, ceux qui ont creusé un peu ont eu l’occasion de découvrir quelques pépites, surtout avec leurs embouteillages anciens. Et leurs anciens embouteillages. Y’a une différence, oui, les âgés et les anciens jeunes 😛 The Longmorn – Distiller’s Choice est un NAS, il semble jeune et la dégustation ne trompera pas… Il a mûri dans trois types de fûts: hogsheads, fûts de Sherry Oloroso et fûts de bourbon.
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Bon, sans grande conviction (à 20€ la bouteille, il y a rarement de miracle, surtout de nos jours), je teste le Old St. Andrews Clubhouse, avec sa bouteille en forme de balle de golf, trop hype… Pour la petite histoire, le « Old Course St Andrews » est considéré comme le plus ancien parcours de golf du monde et est communément appelé «The Home of Golf». Cet endroit possède également sa propre marque de whisky écossais. Un blend bas de gamme, comme vous le constaterez avec les notes de dégustation, parce qu’on garde visiblement le pognon et le prestige pour jouer avec ses petites boules. Il s’agit de whisky de grain et de malt « soigneusement » (c’est eux qui le disent, et ils seront les seuls) sélectionné dans toute l’Écosse, dont une partie a mûri dans des fûts de chêne européens de vin, de porto ou de sherry.
Bon, sur papier, le Nomad Outland (+-2018 – 41.3%) pouvait sembler vendeur… Un blend fruit d’une collaboration entre sieur Paterson (master blender qu’on ne présente plus) et sieur Gonzalez Byass. Je me dis depuis quelques années que Mr Paterson est surtout un showman qui sait vendre son produit (plus cher que ce qu’il ne vaut, aussi bon soit-il). Un excellent showman hein, mais parfois les assemblages ne sont pas terribles-terribles. On a ici droit à un assemblage de plus de 30 whiskies de malt et de grain âgés entre 5 et 8 ans (en fûts de sherry). Un blend ensuite expédié en Espagne pour une finition en fûts de PX durant un an. Attendez… envoyé en Espagne? What ze phoque? o_O Bah ca casse pas 3 pattes à un canard comme on dit… Je vous expose pourquoi 😉
J’avais hâte de (re)déguster ce Littlemill 1988 Hunter Laing Old & Rare (parce qu’il m’avait plu mais je n’avais pas pris de notes la première fois) 😀 Le Littlemill, c’est souvent un synonyme de plaisir (coupable), surtout qu’il s’agit d’une distillerie de qualité fermée depuis plusieurs années… Avec de belles pépites à son actif. Le prix de ses bouteilles a fortement et logiquement (mais aussi malheureusement) fort augmenté… Celui-ci fait partie de la Platinum Collection qui compte quelques fameuses bouteilles, pas toutes d’égale qualité mais je n’ai jamais été déçu jusqu’ici 😀 Il s’agit de plus d’une édition extrêmement limitée, à 75 bouteilles seulement, et affichant 53.5% d’alcool (fût n°HL14552, second remplissage). Je m’attends forcément à un bon plaisir fruité, et un minimum « couillu », voyons donc cela 😛
Je vais ici partager mes impressions par rapport au Glenfiddich 15yo Distillery Edition (2018 – 51%) mais je dois d’abord vous avouer un truc… Cela doit faire 9-10 ans que je n’ai pas bu de Glenfiddich. Et encore, c’est parce qu’on me l’avait offert, me sachant amateur de whisky (y’a des gens, vaudrait parfois mieux qu’ils ne sachent pas qu’on aime le whisky, même s’ils sont bien gentils hum). C’était le « bon vieux » 12yo que l’on trouve dans la plupart des bars/restos proposant au moins 2-3 bouteilles de whisky, et à genre 9-10€ le verre. Ce qu’il ne vaut déjà pas. Les quelques éditions de ce label valant, selon certaines reviews, le détour sont bien trop chères donc… Je pars avec un certain à priori mais on ne sait jamais hein…
Je vous propose en ce jour des notes dédiées au Glenburgie 15 ans d’âge Balantine’s Series 001 (2018 – 40%). Bon, Ballantine’s c’est, aux dernières nouvelles je vous l’apprends peut-être, le second plus gros vendeur de Scotch whisky. Les gars écoulent quand même plus de 80 millions de bouteilles chaque année. Un des whiskies entrant dans la composition de leurs blends « core range », et il s’agit même là de l’élément clé, est le Glenburgie. Ils ont ici décidé de donner l’occasion à leurs clients de le goûter tel quel. La distillerie de Glenburgie produit tout de même du whisky de qualité depuis 1829, rien que ça. Je vous sens impatients donc c’est fini pour la page d’histoire, on passe aux notes de dégustation 😛
Je pars aujourd’hui, et je vous emmène au passage, à la découverte du Glenglassaugh Octaves Batch 2. Celui-ci titre à 44% et sa maturation s’est faite dans de petits fûts de 46 litres seulement. Avec d’avantage de contact du bois, ce dernier peut apporter plus vite des saveurs au whisky. Jusque là je n’ai en fait goûté que très peu de whiskies de cette distillerie. Le dernier était le 30yo dont les notes viendront par la suite. On est ici dans une tout autre gamme de prix donc le risque et la palette d’arômes est tout autre aussi… C’est parti mon kiki (rime riche 😛 )!
Aujourd’hui j’ai testé le Clynelish 2008 de Signatory Vintage (46.0% – 10yo en fûts de bourbon – fûts 800128 + 800129). Un véritable petit plaisir fruité avec un excellent rapport qualité/prix. Le genre de cadeau qui peut faire mouche, ou à tout le moins plaisir quand on a à faire à un amateur, sans risque et sans se ruiner… Je partais pour juste goûter un truc comme ça, en passant, mais c’est une belle découverte 😉
Cet Irish single malt 24yo a été mis en bouteille par That boutique-y company (46,8%, batch #1). Distillerie mystère mais, généralement, quand c’est le cas c’est qu’il s’agit d’une grande maison refusant que l’on donne son nom. Et un bon whisky irlandais, qui plus est ayant un âge déjà respectable de 24 ans, cela s’annonce plus que prometteur… 😀