Nouvelles notes de dégustation du weekend avec un petit Ben Nevis 22yo embouteillé par Elixir Distillers (dans sa série The Single Malts of Scotland). Il s’agit ici d’un embouteillage de 2019 titrant à 55.3% pour un nombre limité de 580 bouteilles. On sait combien Ben Nevis a pu sortir de bien beaux jus et cet embouteilleur a également sélectionné de bien bonnes choses. J’ai donc grande hâte de goûter ça, surtout pour l’association de leur jus avec l’influence de sherry butt 😀
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C’est parti pour la dégustation d’un petit Islay mystère 25 ans d’âge mis en bouteille par That Boutique-y Whisky Company. Un single malt titrant à 48,7% dans une édition limitée de 3.124 bouteilles. Il s’agit du 2ème embouteillage de leur série d’Islay mystère et, comme pour le premier, les spéculations vont bon train… Sans au final avoir la moindre certitude quant à la distillerie d’où est issu ce whisky. Le mieux étant de se faire une idée par soi-même, c’est parti pour les notes de dégustation 😀
Je me lance dans la dégustation du jour avec le Mortlach 1991 Mackillop’s Choice (cask 5887 – 23 ans d’âge – 56.6% – 610 bouteilles). Mortlach a sorti pas mal de bouteilles d’exception mais, dans les embouteillages officiels, on explose généralement les tarifs après le 16 ans d’âge qui n’est déjà pas donné… Il s’agit ici d’un embouteillage indépendant, inconnu pour moi jusqu’ici. Mais pétant quand même aussi les tarifs de nos jours (il date de 2015). Ceci avec un prix moyen de 250€ la bouteille… Comme à leur habitude ils ont donné dans le fût de sherry, une valeur sûre surtout chez eux, mais le jeu en vaut-il la chandelle?
Bon, sans grande conviction (à 20€ la bouteille, il y a rarement de miracle, surtout de nos jours), je teste le Old St. Andrews Clubhouse, avec sa bouteille en forme de balle de golf, trop hype… Pour la petite histoire, le « Old Course St Andrews » est considéré comme le plus ancien parcours de golf du monde et est communément appelé «The Home of Golf». Cet endroit possède également sa propre marque de whisky écossais. Un blend bas de gamme, comme vous le constaterez avec les notes de dégustation, parce qu’on garde visiblement le pognon et le prestige pour jouer avec ses petites boules. Il s’agit de whisky de grain et de malt « soigneusement » (c’est eux qui le disent, et ils seront les seuls) sélectionné dans toute l’Écosse, dont une partie a mûri dans des fûts de chêne européens de vin, de porto ou de sherry.
Lors d’un récent masterclass organisé par Whisky-Select , j’ai eu l’occasion de goûter, entre autres, le Highland Park Svein (40%, conditionnement d’un litre). Première bouteille de la gamme viking warrior, première en termes de prix mais aussi de finesse, je vous laisse découvrir ci-après mes notes de dégustation 😉
En dégustation ce jour, je vous propose un fort sympathique Ardmore 20yo Old Malt Cask (49,3%), une collection que l’on doit à l’embouteilleur Hunter Laing. Il s’agit d’un single cask de whisky distillé en octobre 1996 et embouteillé en avril 2017 pour une édition limitée à seulement 278 bouteilles. J’ai trouvé assez peu d’infos sur cette bouteille mais, ma foi, ce qui compte avant tout c’est le plaisir qu’elle peut procurer 😀
Présentation du Teeling 24yo en fûts de Sauternes. Pour rappel (si utile même si j’en doute), Teeling est une des maisons les plus réputées en Irlande, avec Redbreast et… Non, désolé, je ne parlerai pas de Jameson, même s’ils ont récemment sorti 2-3 bouteilles pas mal cotées, je ne les ai pas goûtés donc voilà. Le Teeling le plus âgé est un 34 ans d’âge à plus de 4.000€ la bouteilles, et perso, j’peux pas me permettre de les acheter, pas même le 30 ans, le 28 ans déjà c’est très chaud… Celui-ci reste à un certain prix (abordable mais ca ne va pas durer une fois qu’il sera sold out vu sa cote) mais devrait déjà suffire à combler les plus difficiles. Il est composé de pas moins de 1991 fûts, a vieilli 24 ans, d’abord en fûts de bourbon avant une finition en fûts de Sauternes… Attendez-vous à du whisky fruité et délicatement épicé, mais aussi étrangement très légèrement tourbé, dans une presque parfaite balance! Je dis presque parce que je suis devenu difficile…
Notes de dégustation de l’Auchentoshan Springwood. C’est un peu à la mode depuis deux-trois ans de sortir des bouteilles sans mention d’âge mais avec des noms un peu sympas, voire originaux, histoire aussi d’élargir sa gamme. Bon, le nom est souvent porteur de promesses sans qu’elles soient forcément suivies non plus. On voit ce qu’il en est avec ce whisky des Lowlands 😉