Voilà bien (trop) longtemps que je n’avais pas pondu un article et voilà bien (trop) longtemps que je n’avais pas dégusté d’Amrut. Ce fort gourmand Amrut Triparva était l’occasion de palier à ces deux manquements! Un embouteillage limité à 5.400 exemplaires pour un taux d’alcool chiffrant à 50.0%. J’en ai eu pour mon argent, surtout qu’il m’a été offert 😛 Allez hop, c’est parti pour les notes de dégustation!
Le Springbank Local Barley c’est un peu comme un Graal annuel pour les amateurs du genre. Âgé de 8 à 10 ans, affichant un degré d’alcool assez élevé (ici 55.6%), avec un nombre de bouteilles variant entre 8.500 (comme ici) et 9.500 bouteilles… il est chaque année proposé à un rapport qualité/prix défiant toute concurrence. Pour une fois, ce 10yo est proposé en version Oloroso Sherry Cask. On était nombreux à l’attendre. Pas de bol, sold out dès sa sortie, comme souvent. Les spéculateurs le remettaient en vente le jour même jusqu’à plus de 700€ au lieu de 115€. À quel point cela vaut-il le coup? On voit ça tout de suite 😉
Nouvelles notes de dégustation du weekend avec un petit Ben Nevis 22yo embouteillé par Elixir Distillers (dans sa série The Single Malts of Scotland). Il s’agit ici d’un embouteillage de 2019 titrant à 55.3% pour un nombre limité de 580 bouteilles. On sait combien Ben Nevis a pu sortir de bien beaux jus et cet embouteilleur a également sélectionné de bien bonnes choses. J’ai donc grande hâte de goûter ça, surtout pour l’association de leur jus avec l’influence de sherry butt 😀
Ce Timorous Beastie 40yo de Douglas Laing, cela faisait un bon moment que j’avais une folle envie de le goûter. D’une, parce que c’est un de mes embouteilleurs indépendants préférés. De deuze, parce que j’avais déjà pas mal apprécié le Timorous Beastie 18 ans d’âge. Bon, cet embouteillage 40 ans d’âge de 2016 (54.7% – 1.080 bouteilles) représentait déjà à l’époque un autre budget…
Il fallait compter 250 à 300€ pour la bouteille à l’époque (depuis, sa valeur a, évidemment, augmenté). Haaaa cette belle époque où l’on trouvait du 30yo, et même du 40yo, pour 300€… Et ça nous semblait déjà représenter un montant énorme (et le semble sans doute toujours pour beaucoup), mais on aimerait pourtant teeeeellement pouvoir revenir en arrière… Bref, on va le goûter quand même, hein! 😀
Cet Highland Park 16yo embouteillé par The Whisky Exchange, je l’attendais depuis l’annonce de sa sortie. D’abord parce qu’il s’agit d’une de mes distilleries favorites et que TWE a déjà sélectionné quelques pépites… Mais aussi pour la superbe couleur de ce whisky, annonçant une belle influence du sherry! Probablement ce qu’on appelle un « sherry bomb ». Affichant 58.9% (ça sent le single cask de caractère) pour une édition limitée à 585 bouteilles (cask 1885)… il m’en fallait absolument au moins une bouteille. Un achat à l’aveugle qui valait le coup? J’vous dis ça tout de suite 😛
Je vous invite ce jour à découvrir le Dalmore 1991 29yo embouteillé par WhiskySponge (49.4% – 205 bouteilles) 😀 J’ai choppé ce sample dans un pack, sans réel choix de ma part et sans spécifique intérêt pour celui-ci. Et si je l’avais pris ailleurs, c’eût été par pure curiosité de goûter leur whisky plus âgé mais, je l’avoue, sans grande conviction à la base.
Parce que, ouais, Dalmore ça a de la gueule, j’avoue… Jolies bouteilles, com’ chiadée, Paterson est un showman incroyable. D’ailleurs, tu sors d’une séance avec lui, après un spot bien torché qui t’a bien mis dans le bain, et t’as d’office envie d’acheter sa came. Mais la jolie bouteille et le whisky, bon mais pas transcendant dans ce qui est abordable, j’les trouve souvent trop chers payés. Surtout pour des assemblages, réduits, alors que je préfère le caractère plus trempé des single casks. Ceux-ci reflétant pour moi, bien souvent, d’avantage la beauté du whisky produit par une distillerie. Là c’est du pur jus et vu ce que j’ai pu en lire ça a l’air d’être bien au-dessus, et vachement différent, des « classiques » que j’ai pu goûter. Sans être à 2.500€ la bouteille… Curieux de goûter ça!
C’est parti pour les notes de dégustation du Glendronach 2006 cask 1979 pour un whisky 11 ans d’âge faisant partie de leur Batch 16 (2017 – 679 bouteilles – 57.2%). Alors, vous je sais pas mais, moi je trouve que ça fait toujours trop longtemps depuis mon dernier verre de Glendronach. Donc ces notes c’est parce que j’avais envie de me faire un petit Glendro là. J’ai pleiiiiin de samples en attente mais j’ai lu « Glendro… » et mon choix était fait, BIM! 😛 Un vieillissement en fûts de Pedro Ximenez Sherry Puncheon, comme beaucoup de leurs single casks, une valeur sûre. Même si je préfère l’Oloroso (ouais j’suis un vieux râleur avec ses petites habitudes et préférences, et? :|). Mais bon, je sais que je ne serai pas déçu. Enfin, normalement.
Je n’avais pas encore posté de notes pour un Longmorn, je le fais donc enfin ici avec le Longmorn The Distiller’s Choice (2016 – 46.0%). Longmorn est parfois méconnu des amateurs de whisky. Ses distilleries sœurs Aberlour et Glenlivet, appartenant à la même société, ont jusqu’à présent reçu beaucoup plus d’attention. Cependant, ceux qui ont creusé un peu ont eu l’occasion de découvrir quelques pépites, surtout avec leurs embouteillages anciens. Et leurs anciens embouteillages. Y’a une différence, oui, les âgés et les anciens jeunes 😛 The Longmorn – Distiller’s Choice est un NAS, il semble jeune et la dégustation ne trompera pas… Il a mûri dans trois types de fûts: hogsheads, fûts de Sherry Oloroso et fûts de bourbon.
Un Teeling en appelant un autre, la distillerie a dévoilé ce jour (merci pour leur presque parfaite coordination) son nouvel embouteillage: Le Teeling Blackpitts. Sa particularité? Être tourbé! Après le beau succès du Teeling 24yo fini en fûts de Sauternes, où l’on retrouvait de légères mais surprenantes notes tourbées, une idée a fait son chemin… Les fûts de Sauternes sont ainsi à nouveau utilisés pour un whisky « vraiment » tourbé… Maaaaais, c’est un peu plus compliqué que ça en fait.
Ce Teeling 24yo est un single cask (cask n°6766 – 51.5%) mis en bouteille en 2016 pour le dixième anniversaire de The Nectar en Belgique. Ce whisky a été distillé à partir de « crystal malt », une pratique longtemps utilisée chez Bushmills. Le crystal malt est produit en cuisant de l’orge maltée dans un autocuiseur, ceci avant de la cuire au four. Le processus de cuisson décompose les amidons en sucres plus efficacement qu’avec le procédé habituel. La chaleur de la cuisson caramélise alors ces sucres supplémentaires, introduisant des arômes et des saveurs spécifiques. Comme le caramel, logique. Ce spirit a été affiné dans un fût de sherry. Seulement 270 bouteilles pour cette sympathique édition et un anniversaire plutôt bien fêté 😛